homoparentalite
Comme ce sujet fait souvent débat,j'ai pu m'en rendre compte en cours de psycho dans le cadre de ma formation d'aide medico psychologique quand on l'aborde,étant donne qu'il y a encore beaucoup d'ignorance et aussi le poids de l'éducation c'est pourquoi je vous proposes cette état des lieux sur l'homoparentalite vu d'un point de vu sociologique et psychologique trouve sur le site homoparentalite.fr que j'ai un peu modifie étant donne qu'il date de 2002 au niveau des pays ou états qui légalise l'adoption pour les couples gays et lesbiens grâce a l'article de wikipedia sur ce sujet voila bonne lecture enfin une petite vidéo sur l'homo phobie et l'homoparentalite sur la musique des Ogres de barback "Jerome"
L'homoparentalité , état des
lieux
Les mentalités ont beaucoup évoluées ces
derniers temps mais la possibilité pour les homosexuels d'élever des enfants
reste un tabou.
Pourtant c'est déjà une réalité pour pas mal d'enfants dans le monde (6 à 14
millions rien qu'aux états unis ) et de nombreuses
études démontrent qu'il n'existe pas de différence significative entre les
enfants de couples dits "conventionnels" et ceux élevés par des
homosexuels. ( cf. Dr Nadaud )
Certes des pédopsychiatres s'entendent a dire que vivre en famille
homo-parentaleshomo-parentales n'est théoriquement pas l'idéal mais les mêmes pédopsychiatres
de préciser que la famille idéale n'existe pas en pratique. La famille Hingles
dans "la petite maison dans la prairie" est un fantasme très rependu
mais que peu d'enfants ont l'occasion de vivre.
Doit t'on pour autant retirer la garde aux parents de familles divorcées,
recomposées, monoparentales, ou aux parents incompétents, absents ou bien
alcooliques ?
Beaucoup de spécialistes et de politiques estiment que les enfants
seraient plus heureux dans une famille homo-parentalehomo-parentale qu'à la DASS mais que la
société n'est pas encore prête à l'accepter.
Les objections des détracteurs sont nombreuses mais très peu sont
réellement fondées
Certains pensent que le désir d'enfant chez les homosexuel est un désir egoiste
comme un enfant peux désirer un jouet, que les homosexuels ne sont pas des gens
murs.
Ce genre de réaction est tout a fait compréhensible quand on regarde l'image
caricaturale renvoyée de l'homosexualité par les médias ( les dragqueens, la
cage aux folles ... ) et l'amalgame souvent fait entre homosexualité et
pédophilie*.
Néanmoins certains évènements récents comme l'élection de maires ouvertement
homosexuels a Paris et a Berlin devraient changer la représentation que
certains se font des homosexuels, que Les homosexuels aussi ont des
responsabilité et qu'ils ne pensent pas qu'au plaisir et à la fête.
On peu même constater que le désir d'enfant chez les homosexuels est souvent
plus mûrement réfléchi que chez les hétérosexuels
*Les enfants de parents gays ou lesbiens encourent moins de risques d'être
victime d'abus sexuel ou physique de la part de leur parents ( cf. "pediatrics in review" N°15 ).
L'autre argument souvent mis en avant est la
souffrance que pourrait vivre l'enfant face a la réaction de ses camarades et
entourage. Ces craintes sont fondées mais dans la pratique il est reconnu que
les méchancetés que peuvent dire les enfants entre eux sont souvent le reflet
de ce qui se dit a la maison, de plus tous les "homo-parents"
s'accordent a dire que lorsque la situation est officialisée
et expliquée aux enseignants et aux camarades les choses se passent très bien.
Certains mettent en avant que les enfants sont moins équilibres parce qu'ils
consultent beaucoup plus les pédopsychiatres mais si ces chiffres sont vrais il
faut prendre en considération que les parents homosexuels sont beaucoup plus
inquiets et que c'est pour cette raison qu'ils consultent régulièrement.
Enfin, le principal argument contre l'éducation d'enfants par des couples
homosexuels est le referant homme-femme.
Les spécialistes insistent sur le fait que l'enfant a besoin d'un referant
homme et d'un referant femme, la crainte étant que l'enfant ne cotois que des
hommes ou des femmes.
premièrement, il est évident que les couples homosexuels ont aussi des
relations avec leur famille et/ou des ami(e)s où l'enfant pourra rencontrer
d'autres referants; deuxièmement, ce n'est pas que de la différence homme femme
dont l'enfant a besoin mais aussi d'un équilibre dans les rôles ( ex:
amour/autorité ) ( cf. étude
du CNRS )
Il faut savoir aussi qu'une majorité de couples homo-parentauxhomo-parentaux sont en fait des
couples co-parentaux où l'enfant a une maman, un papa, l'ami(e) de la maman et
l'ami(e) du papa.
L'enfant sait comme les autres qu'il est né d' un homme et d'une femme.
La crainte que l'enfant devienne à son tour homosexuel est tout aussi infondée,
les études le démontrent, il y a le même pourcentage d'enfants
homosexuels dans les famille homo-parentaleshomo-parentales que dans les familles
"conventionnelles" (env. 5 à 8% )
Les scientifiques s'accordent a dire que l'homosexualité n'est liée ni à
l'hérédité ni a l'éducation.
Face a l'argument du referant vient une question : interdit t'on la garde aux
parents où le père ou la mère élève seul(e) son enfant suite a un décès, un
divorce, ou a la non reconnaissance de l'enfant par un des partenaires. N'est
ce pas plus difficile pour l'enfant que d'avoir des parents homosexuels mais
qui sont présents et qui s'aiment ? Une étude prouve pourtant que les enfants
élevés par deux parents de même sexe s'adaptent mieux que ceux élevés par un
seul parent. ( cf. "pediatrics
in review" N°15 )
Les principaux cas d' homoparentalitéhomoparentalité :
- Enfant né dans le cadre d'une relation hétérosexuelle précédente.
Un des deux parents pour des raisons de pression familiale ou de non
acceptation de sa préférence sexuelle vie en couple hétérosexuel.
Lorsque le parent en question décide de vivre sa différence il y a séparation
et l'enfant est souvent gardé par les deux parents a tour de rôle. Suivant
l'age de l'enfant, les conditions et sur conseil d'un pédopsychiatre le parent
annonce souvent son homosexualité a son/ses enfant(s), ce qui se passe bien
dans la majorité des cas. Les spécialistes estiment que l'annonce doit
être faite très tôt.
> Situation comparable à un couple divorcé et recomposé
- Enfant né dans le cadre d'une procréation entre une femme et un homme,
l'un des deux ou les deux étant(s) homosexuel(s)
L'enfant est ensuite gardé a tour de rôle par les deux parents/couples et est
bien conscient d'avoir un père et une mère.
> Situation comparable à un couple divorcé et recomposé.
- Enfant né par insémination artificielle (interdit en France)
Cette situation est plus difficile pour l'enfant quand il ne connaît pas son
père.
Il existe pourtant des cas ou le donneur est connu et même parfois côtoyé par
l'enfant
> Situation comparable à un couple stérile ou l'enfant ne connaît pas
forcement son père biologique
- Dans le cadre d'une adoption ( impossible pour un couple mais
légalement autorise pour un célibataire )
Un célibataire peux adopter sans discrimination sur sa sexualité mais en
pratique il est conseillé de taire son homosexualité. ( hypocrisie dénoncée par
de nombreux
politiques )
Le bien
de l'enfant est le plus important et c'est pour cette raison que les
condition d'adoptions demandées par la DASS sont aussi draconiennes mais la
sexualité ne peu et ne dois être un critère discriminatoire. La France ayant
ratifié le traité d´Amsterdam, qui, dans son article 13, condamne toute
discrimination en raison de “ l´orientation sexuelle ” se rend
hors la loi par de telles pratiques. (cf. LeMonde)
> Situation comparable a une adoption dans un couple hétérosexuel classique
et ou l'enfant ne connaît pas toujours ses vrais parents biologiques. L'enfant
apprendra souvent plus tôt son adoption dans le cas d'une famille
homo-parentalehomo-parentale, ce qui est beaucoup mieux
Actuellement, l'adoption conjointe (y inclus lorsqu'un des partenaires est parent biologique) est autorisée en Angleterre et Pays de Galles depuis le 30 décembre 2005, d'après la transposition d'une loi de novembre 2002.
En Australie, elle est possible dans les États d’Australie occidentale et sur le territoire de la capitale australienne (Canberra)
Au Canada, elle est possible dans les États de la Colombie-Britannique, du Manitoba, de la Nouvelle-Écosse, de l’Ontario, du Québec, du Saskatchewan, à Terre-Neuve-et-Labrador et dans les territoires du Nord-Ouest.
Aux États-Unis, elle est légalisée en Californie, au Massachusetts, au New Jersey, dans l'État de New York, au Nouveau-Mexique, dans l’Ohio, dans le district de Colombie (Ville de Washington), dans le Vermont, dans l’État de Washington et au Wisconsin.
Au sein de l’Union européenne, seuls la Belgique, l’Espagne, les Pays-Bas et la Suède, la rende possible,
L'adoption de l'enfant du partenaire de même sexe (création d'une double parentalité légale des deux partenaires) est autorisée (sous des conditions divergentes) en Alberta (Canada), en Allemagne, au Danemark, en Islande, en Israël, en Norvège et en Tasmanie (Australie).