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greenevane
29 juin 2008

homoparentalite

Comme ce sujet fait souvent débat,j'ai pu m'en rendre compte en cours de psycho dans le cadre de ma formation d'aide medico psychologique quand on l'aborde,étant donne qu'il y a encore beaucoup d'ignorance et aussi le poids de l'éducation  c'est pourquoi je vous proposes cette état des lieux sur l'homoparentalite vu  d'un point de vu sociologique et psychologique trouve sur le site homoparentalite.fr que j'ai un peu modifie étant donne qu'il date de 2002 au niveau des pays ou états qui légalise l'adoption pour les couples gays et lesbiens grâce a l'article de wikipedia sur ce sujet voila bonne lecture enfin une petite vidéo sur l'homo phobie et l'homoparentalite sur la musique des Ogres de barback "Jerome"

L'homoparentalité , état des lieux

Les mentalités ont beaucoup évoluées ces derniers temps mais la possibilité pour les homosexuels d'élever des enfants reste un tabou.

Pourtant c'est déjà une réalité pour pas mal d'enfants dans le monde (6 à 14 millions rien qu'aux états unis ) et de nombreuses études démontrent qu'il n'existe pas de différence significative entre les enfants de couples dits "conventionnels" et ceux élevés par des homosexuels. ( cf. Dr Nadaud )

Certes des pédopsychiatres s'entendent a dire que vivre en famille homo-parentaleshomo-parentales n'est théoriquement pas l'idéal mais les mêmes pédopsychiatres de préciser que la famille idéale n'existe pas en pratique. La famille Hingles dans "la petite maison dans la prairie" est un fantasme très rependu mais que peu d'enfants ont l'occasion de vivre.
Doit t'on pour autant retirer la garde aux parents de familles divorcées, recomposées, monoparentales, ou aux parents incompétents, absents ou bien alcooliques ?

Beaucoup de spécialistes et de politiques estiment que les enfants seraient plus heureux dans une famille homo-parentalehomo-parentale qu'à la DASS mais que la société n'est pas encore prête à l'accepter.

Les objections des détracteurs sont nombreuses mais très peu sont réellement fondées

Certains pensent que le désir d'enfant chez les homosexuel est un désir egoiste comme un enfant peux désirer un jouet, que les homosexuels ne sont pas des gens murs.
Ce genre de réaction est tout a fait compréhensible quand on regarde l'image caricaturale renvoyée de l'homosexualité par les médias ( les dragqueens, la cage aux folles ... ) et l'amalgame souvent fait entre homosexualité et pédophilie*.
Néanmoins certains évènements récents comme l'élection de maires ouvertement homosexuels a Paris et a Berlin devraient changer la représentation que certains se font des homosexuels, que Les homosexuels aussi ont des responsabilité et qu'ils ne pensent pas qu'au plaisir et à la fête.
On peu même constater que le désir d'enfant chez les homosexuels est souvent plus mûrement réfléchi que chez les hétérosexuels

*Les enfants de parents gays ou lesbiens encourent moins de risques d'être victime d'abus sexuel ou physique de la part de leur parents ( cf.
"pediatrics in review" N°15 ).


L'autre argument souvent mis en avant est la souffrance que pourrait vivre l'enfant face a la réaction de ses camarades et entourage. Ces craintes sont fondées mais dans la pratique il est reconnu que les méchancetés que peuvent dire les enfants entre eux sont souvent le reflet de ce qui se dit a la maison, de plus tous les "homo-parents" s'accordent a dire que lorsque la situation est officialisée et expliquée aux enseignants et aux camarades les choses se passent très bien.

Certains mettent en avant que les enfants sont moins équilibres parce qu'ils consultent beaucoup plus les pédopsychiatres mais si ces chiffres sont vrais il faut prendre en considération que les parents homosexuels sont beaucoup plus inquiets et que c'est pour cette raison qu'ils consultent régulièrement.

Enfin, le principal argument contre l'éducation d'enfants par des couples homosexuels est le referant homme-femme.
Les spécialistes insistent sur le fait que l'enfant a besoin d'un referant homme et d'un referant femme, la crainte étant que l'enfant ne cotois que des hommes ou des femmes.
premièrement, il est évident que les couples homosexuels ont aussi des relations avec leur famille et/ou des ami(e)s où l'enfant pourra rencontrer d'autres referants; deuxièmement, ce n'est pas que de la différence homme femme dont l'enfant a besoin mais aussi d'un équilibre dans les rôles ( ex: amour/autorité ) ( cf. étude du CNRS )
Il faut savoir aussi qu'une majorité de couples homo-parentauxhomo-parentaux sont en fait des couples co-parentaux où l'enfant a une maman, un papa, l'ami(e) de la maman et l'ami(e) du papa.
L'enfant sait comme les autres qu'il est né d' un homme et d'une femme.

La crainte que l'enfant devienne à son tour homosexuel est tout aussi infondée, les études le démontrent, il y a le même pourcentage d'enfants homosexuels dans les famille homo-parentaleshomo-parentales que dans les familles "conventionnelles" (env. 5 à 8% )
Les scientifiques s'accordent a dire que l'homosexualité n'est liée ni à l'hérédité ni a l'éducation.

Face a l'argument du referant vient une question : interdit t'on la garde aux parents où le père ou la mère élève seul(e) son enfant suite a un décès, un divorce, ou a la non reconnaissance de l'enfant par un des partenaires. N'est ce pas plus difficile pour l'enfant que d'avoir des parents homosexuels mais qui sont présents et qui s'aiment ? Une étude prouve pourtant que les enfants élevés par deux parents de même sexe s'adaptent mieux que ceux élevés par un seul parent. ( cf. "pediatrics in review" N°15 )


Les principaux cas d' homoparentalitéhomoparentalité :

- Enfant né dans le cadre d'une relation hétérosexuelle précédente.
Un des deux parents pour des raisons de pression familiale ou de non acceptation de sa préférence sexuelle vie en couple hétérosexuel.
Lorsque le parent en question décide de vivre sa différence il y a séparation et l'enfant est souvent gardé par les deux parents a tour de rôle. Suivant l'age de l'enfant, les conditions et sur conseil d'un pédopsychiatre le parent annonce souvent son homosexualité a son/ses enfant(s), ce qui se passe bien dans la majorité des cas. Les spécialistes estiment que l'annonce doit être faite très tôt.
> Situation comparable à un couple divorcé et recomposé

- Enfant né dans le cadre d'une procréation entre une femme et un homme, l'un des deux ou les deux étant(s) homosexuel(s)
L'enfant est ensuite gardé a tour de rôle par les deux parents/couples et est bien conscient d'avoir un père et une mère.
> Situation comparable à un couple divorcé et recomposé.

- Enfant né par insémination artificielle (interdit en France)
Cette situation est plus difficile pour l'enfant quand il ne connaît pas son père.
Il existe pourtant des cas ou le donneur est connu et même parfois côtoyé par l'enfant
> Situation comparable à un couple stérile ou l'enfant ne connaît pas forcement son père biologique

- Dans le cadre d'une adoption ( impossible pour un couple mais légalement autorise pour un célibataire )
Un célibataire peux adopter sans discrimination sur sa sexualité mais en pratique il est conseillé de taire son homosexualité. ( hypocrisie dénoncée par de nombreux politiques )
Le bien de l'enfant est le plus important et c'est pour cette raison que les condition d'adoptions demandées par la DASS sont aussi draconiennes mais la sexualité ne peu et ne dois être un critère discriminatoire. La France ayant ratifié le traité d´Amsterdam, qui, dans son article 13, condamne toute discrimination en raison de “ l´orientation sexuelle ” se rend hors la loi par de telles pratiques. (cf. LeMonde)
> Situation comparable a une adoption dans un couple hétérosexuel classique et ou l'enfant ne connaît pas toujours ses vrais parents biologiques. L'enfant apprendra souvent plus tôt son adoption dans le cas d'une famille homo-parentalehomo-parentale, ce qui est beaucoup mieux

Actuellement, l'adoption conjointe (y inclus lorsqu'un des partenaires est parent biologique) est autorisée en Angleterre et Pays de Galles depuis le 30 décembre 2005, d'après la transposition d'une loi de novembre 2002.

En Australie, elle est possible dans les États d’Australie occidentale et sur le territoire de la capitale australienne (Canberra)

Au Canada, elle est possible dans les États de la Colombie-Britannique, du Manitoba, de la Nouvelle-Écosse, de l’Ontario, du Québec, du Saskatchewan, à Terre-Neuve-et-Labrador et dans les territoires du Nord-Ouest.

Aux États-Unis, elle est légalisée en Californie, au Massachusetts, au New Jersey, dans l'État de New York, au Nouveau-Mexique, dans l’Ohio, dans le district de Colombie (Ville de Washington), dans le Vermont, dans l’État de Washington et au Wisconsin.

Au sein de l’Union européenne, seuls la Belgique, l’Espagne, les Pays-Bas et la Suède, la rende possible,

L'adoption de l'enfant du partenaire de même sexe (création d'une double parentalité légale des deux partenaires) est autorisée (sous des conditions divergentes) en Alberta (Canada), en Allemagne, au Danemark, en Islande, en Israël, en Norvège et en Tasmanie (Australie).

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Commentaires
S
Pourquoi se demander si la "société est preste a accepter" l'homoparentalité? l'homoparentalité existe déjà bel et bien y compris des las pays où les homo-parents n'ont pas de statut,et notamment en France... La société sera bien obligée d'accepter nos enfants, ils n'ont rien fait qui autoriserait qui que ce soit à les priver de leurs droits d'êtres humains. On ne peut empêcher quelqu'un de vouloir avoir un enfant quel que soit la religion, la couleur de peau ou le sexe du parent choisi pour avoir cet enfant...
greenevane
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